La plupart des enfants d’âge préscolaire ont tendance à transformer la réalité. Je vous dévoile l’essentiel à connaître sur ce sujet qui désarçonne souvent les parents.

Les mensonges de 2 à 5 ans

Cette tranche d’âge est souvent citée par les parents. Il s’agit généralement de petits mensonges sans gravité.

A cet âge, le petit enfant ment afin de plaire. Il dissimule quelques bêtises et il ne parvient pas très bien à faire la différence entre ce qui est bien ou mauvais.

En effet, il a encore du mal à discerner la réalité de l’imaginaire. Le mensonge lui semble plus amusant.

Il veut attirer l’attention pour susciter les autres, pour être plus important. C’est l’âge où l’enfant raconte des histoires, à travers un papa spationaute, un animal de compagnie extraordinaire, l’existence d’un ami imaginaire.

Les mensonges après les 5 ans

A l’âge de 5 ou 6 ans, les mensonges diminuent et disparaissent. A cet âge, le jeune enfant a bien appris à différencier la réalité et l’imaginaire.

Si les petits mensonges persistent au-delà de ces âges, il faut prendre l’enfant en charge. En clair, le mensonge peut cacher une faible estime de soi.

Il ment également pour obtenir ses moindres désirs. Si les mensonges deviennent très fréquents, il convient de dialoguer avec l’enfant.

Les attitudes à adopter

Un enfant de plus de 6 ans ment par peur de déplaire, pour se rendre intéressant. Auquel cas, il faut bien lui expliquer que les gens l’apprécient sans avoir besoin de tout enjoliver.

Ainsi, félicitez-le quant il dit la vérité, y compris pour avouer une gaffe. Par ailleurs, insistez sur l’importance de dire la vérité.

Montrez-lui que la confiance, les valeurs familiales et ses bienfaits sont des atouts majeurs.

Des réactions positives

Tâchez de mettre des mots sur l’émotion ressentie par l’enfant affabulateur. Cela permet d’en apprendre davantage sur les motifs du mensonge infantile.

Souvent,  l’enfant ment par crainte d’être grondé. Aidez-le en lui expliquant calmement qu’il n’est pas nécessaire de proférer des mensonges.

Il faut le convaincre qu’il est possible de découvrir ensemble des solutions pour l’emmener à dire la vérité. Si l’enfant invente des histoires à ses camarades, guidez-le en lui fournissant des idées réelles à raconter.

Mettez-en avant ses talents, ses hobbies afin qu’il en parle plutôt à ses amis. Dans tous les cas, apprenez-lui à faire part des choses entre réalité et imaginaire.

Plusieurs exemples concrets peuvent l’influer positivement. Attention à ne pas mentir devant l’enfant car il a tendance à croire qu’il ne s’agit pas d’un acte grave.

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Crédit Photo : femmeactuelle.fr & sosnancy.com