Même si le nourrisson pleure souvent, l’excès est préoccupant. Je vous informe sur les récentes études concernant l’hypersensibilité.

Une fréquence de pleurs inhabituelle

Les pleurs représentent un mode de communication avec son entourage pour un bébé. Néanmoins, un bébé âgé de 6 semaines présente deux formes. Soit il pleure beaucoup moins, soit il pleure plus de 3 fois par jour, sans consolation possible.

Malgré une bonne santé apparente, ce type de pleurs devient facteur d’énervement pour les parents. Ils réagissent en exerçant un sevrage précoce.

Parfois, l’anxiété laisse place à la dépression maternelle et entraîne malheureusement le syndrome du bébé secoué.

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Les études effectuées face à ce phénomène

Les hypothèses vont bon train pour expliquer cette particularité. Cela porte notamment sur des facteurs psychosociaux, ou gastro-intestinaux voire neurologiques.

Ils peuvent favoriser la physiopathologie de ces pleurs excessifs. Certaines études supposent que les bébés sont réactifs aux stimuli sensoriels après la naissance.

Cela peut concerner la manipulation au cours du déshabillage, des prises de sang. Pour leur part, des scientifiques des HUG et des l’UNIGE se sont attelés à l’hypothèse de l’hypersensibilité sensorielle.

Une hypersensibilité aux odeurs désagréables

Le suivi de 36 nourrissons durant les 6 premiers jours de leur naissance a permis de définir une réactivité face aux odeurs. L’examen a mis en exergue l’odeur de chou pourri, de banane et d’eucalyptus.

Après 6 semaines, les chercheurs ont fourni un calendrier des pleurs à remplir durant 14 jours par les parents. Appelés aussi coliques du nourrisson, les pleurs prolongés sont ainsi répertoriés quand ils durent 3 heures par jour, sur 3 jours par semaine.

La stimulation est plus forte face à l’odeur du chou. En effet, les bébés qui réagissent face à cette odeur vont pleurer davantage à partir de la 6ème semaine de vie.

Les analyses du cerveau

Deux zones du cerveau sont activées à travers le cortex piriforme et l’insula. Ces zones sont aussi sollicitées face à la douleur et l’autorégulation.

Ainsi, le système nerveux central des nourrissons présentant ces coliques sont plus sensibles aux stimuli sensoriels. Plus réactifs à la douleur, ces bébés ont du mal à se calmer quand ils pleurent.

Ces études soulagent les parents car ils comprennent mieux les pleurs excessifs de leur bébé. Il est essentiel de savoir décrypter les pleurs de son bébé.

Les pleurs discrets qui montent en intensité signalent la faim. La douleur propose des cris courts et aigus.

Quand l’enfant pleure soudain dans les bras du parent, c’est certainement dû à une couche souillée. Le froid ou le chaud peuvent aussi provoquer des pleurs.

Plus d’idées à recueillir sont présentes ici.

Crédit Photo : republicain-lorrain.fr & defisante.defimedia.info