La congestion nasale peut concerner une population de femmes enceintes de l’ordre de 20 %. Je vous propose d’en savoir plus sur cette affection inconfortable.

Les causes possibles de la congestion nasale

Cela peut être provoqué par des hormones de grossesse. En effet, elles sont parfois responsables d’une poussée de flux sanguin au niveau des voies respiratoires.

Ce flux peut parfois entraîner la stimulation de la production de mucus. Limitée à la période de grossesse, ce type de congestion s’évanouit généralement 5 jours après l’accouchement.

Par ailleurs, des allergies respiratoires peuvent déclencher également la congestion et l’écoulement nasal. Ces allergies sont certainement présentes avant l’arrivée de la grossesse.

Toutefois, certaines allergies se manifestent dès l’avènement de la grossesse.

La prise en charge nécessaire de la congestion nasale

Si elle est liée à des allergies, la congestion nasale de la femme enceinte nécessite un traitement approprié. En effet, les allergies sont néfastes pour le sommeil, l’alimentation voire le bien-être émotionnel de la future maman.

En outre, des allergies répétées peuvent aboutir à de l’asthme. Or, un asthme non soigné peut amoindrir l’apport d’oxygène réservé au bébé et amener d’autres complications.

Les moyens pour soulager l’inconfort

Il faut proscrire les possibles allergènes comme le pollen, les moisissures, les pellicules d’animaux domestiques et les mites des poussières ou acariens. Il convient d’installer un dispositif de climatisation chez soi.

Cela inclut de fermer les fenêtres de la voiture, au cours de la conduite. Il est préférable de procéder au nettoyage fréquent du nez via un vaporisateur nasal d’eau saline.

Il est permis de recourir à un produit de rinçage des sinus. Les nettoyants nasals diminuent la prise d’antihistaminiques.

Par ailleurs, la tête de lit doit être surélevée et l’inflammation nasale diminue d’intensité grâce à l’exercice physique modéré.

Les solutions médicamenteuses préconisées

Selon les médecins, il faut prioriser les antihistaminiques de deuxième génération qui ne sont pas facteurs de somnolence. De plus, ils sont autorisés durant l’allaitement, si besoin.

Quant aux décongestionnants, ce sont des vaporisateurs qui sont utilisables au maximum 2 jours. Néanmoins, il faut éviter ceux à base d’ibuprofène.

En ce qui concerne les corticostéroïdes version spray nasal, ils sont réservés à celles qui ont des problèmes d’asthme. Dans tous les cas, il faut toujours mettre le gynécologue au courant de toutes les prises médicamenteuses en cours de grossesse.

Cela permet un meilleur suivi. Tout problème de congestion nasale chez la femme enceinte doit faire l’objet d’un suivi médical.

Crédit Photo : babycenter.fr & jeancoutu.com