Il faut distinguer plusieurs modes d’éducation. Je vous propose de connaître les modèles les plus couramment rencontrés.

Le cas de l’autoritarisme

Connu également sous l’appellation autorité de pouvoir, ce mode d’éducation repose sur la domination de l’enfant avec l’exercice d’un contrôle. Quand l’enfant ne suit pas le modèle parental, il subit des sanctions.

Le parent ordonne sans écouter. Il se base sur ses besoins, ses attentes et son confort.

La progéniture doit se conformer sous peine de subir les conséquences. Le parent autoritaire se repose sur la menace, le chantage, la vexation voire l’humiliation.

Facilement applicable, cette méthode ne réussit pas à l’enfant. Apeuré, il obéit pour être en paix.

Par crainte de rejet, il se réfugie dans le mensonge, ou la dissimulation. Une telle autorité peut mener à l’adolescence à la fugue, à la fuite.

Devenu adulte, il repousse toute forme de contrainte. La réussite professionnelle peut s’avérer complexe ainsi que les rapports avec la société.

Le laxisme éducationnel ou absence d’autorité

C’est une forme d’éducation permissive à l’excès. Les parents craignent de perdre l’amour de leur progéniture s’il le frustre.

Les absences sont nombreuses en termes de punitions, de contraintes et de limites. L’enfant est désorienté car il ne peut s’appuyer sur aucune structure.

L’enfant devient égocentrique. Il éprouve des difficultés relationnelles en société.

Les contraintes liées à l’apprentissage à l’école sont des règles assimilées à de la frustration et au découragement. Constamment immature, ces enfants deviennent passifs car ils reçoivent sans efforts, sans émettre de désir.

Les liens logiques ont du mal à s’édifier et l’enfant ne sait pas distinguer le bien du mal. Adulte, il éprouve des envies de satisfaction immédiate et rejette toute forme de règles.

L’autorité bienveillante

Elle nécessite beaucoup de remises en question aux parents. Le mode de fonctionnement est basé sur la communication.

Les parents prennent le temps d’expliquer la raison des règles pour laisser place à la compréhension. Ce type d’autorité concilie cohérence, fermeté et une bonne dose de souplesse.

L’enfant apprend à faire la distinction entre le bien et le mal. Ainsi, la règle n’est plus perçue comme une contrainte.

Il peut assimiler le côté protecteur des règles et le côté transgressif associé à une punition, une sanction. Cela permet de responsabiliser l’enfant, par petites touches.

Petit à petit, les règles sont bien reçues et bien intégrées. Une règle peut être discutée voire revue car l’autorité peut accueillir la contestation.

Ainsi, une bonne capacité d’écoute combinée à une structure référentielle pour l’enfant est nécessaire. Eduquer revient à devenir un adulte hors de l’emprise de ses parents.

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Crédit Photo : nouvelles.umontreal.ca & ecolemusicaviva.com