La punition est une méthode d’éducation qui vise à changer le comportement inapproprié des jeunes enfants. Il faut citer la punition positive et la punition négative.

Je vous invite à faire le point sur ces deux formes de punition.

Le recours à la punition

Parfois, les enfants adoptent des comportements inadaptés. La punition sert essentiellement à modifier toute mauvaise attitude de l’enfant.

Comme l’enfant est en évolution permanente, il faut toujours tenter de lui expliquer en quoi son comportement est incorrect. Ainsi, la punition est l’ultime recours et non une méthode systématique.

La punition positive

Pour appliquer une punition positive, le parent s’attend à un changement de comportement. Ainsi, l’enfant doit ressentir un stimulus désagréable qui pénalise son comportement.

il va subir quelque chose qu’il ne va pas apprécier. Parmi les cas de punition positive, le parent est amené à crier, à froncer les sourcils, à faire des menaces jamais suivies d’effet.

Parfois, l’enfant est mis face au mur. Certains parents optent pour des châtiments corporels modérés comme le fait de tirer l’oreille, de taper sans douleur une partie charnue.

Les châtiments corporels posent question. Ils peuvent engendrer des désirs de vengeance, de violence voire d’agression.

Si possible, évitez d’y recourir sinon l’effet inverse peut survenir.

La punition négative en question

Dans ce cas, le parent enlève à l’enfant un stimulant positif à travers le retrait d’une activité appréciée par l’enfant. Les punitions négatives les plus communes portent sur l’interdiction de télévision, de sortir, de jouer ou d’utiliser le Smartphone.

Il faut inclure la privation du dessert ou le retrait du jouet favori.

L’attitude du parent face à la punition

La punition doit être appliquée immédiatement en mettant en place la sanction. Néanmoins, il faut toujours expliquer les raisons ayant conduit à la punition, tout en gardant son sang-froid.

Les punitions positives ou négatives doivent être l’exception. Sinon, l’enfant risque de ne plus les prendre au sérieux et d’amoindrir leur portée.

Les alternatives aux punitions

Si possible, évitez d’être prévisible. Surprenez l’enfant en le responsabilisant. Montrez-lui surtout s’il est en âge de comprendre qu’il faut qu’il apprenne à devenir plus mur, moins léger dans ses comportements.

Privilégiez le dialogue, la réflexion. Communiquez et il se sentira coupable davantage que s’il est puni.

Offrez-vous ensemble du temps et de la distance et il sera encouragé à expliquer les raisons de son mauvais comportement. Ecoutez-le sans jamais l’excuser.

Le renforcement positif

Procurez-lui quelques gages de confiance afin qu’il comprenne que le comportement inadéquat n’est pas une option. Félicitez-le à chaque fois qu’il commet une bonne action, un comportement appréciable.

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Crédit Photo : doctissimo.fr & journaldesfemmes.fr