Je vous propose de mieux cerner les droits de la femme enceinte au travail. Cela permet de mieux préparer le retour au travail.

L’annonce de la grossesse

Il vaut mieux l’annoncer au plus tôt pour profiter du statut particulier de salarié protégé. Après une annonce de vive voix, il faut confirmer avec un courrier recommandé avec AR.

Il suffit d’indiquer la date prévue pour l’accouchement. En outre, il est permis de demander un changement de poste si l’état de santé l’exige.

Sur présentation d’un certificat médical, un changement temporaire d’emploi est effectué sans baisse de salaire. Le médecin du travail vous appuie pour disposer d’un fauteuil plus confortable, des pauses plus fréquentes.

Le refus des travaux pénibles

Durant la grossesse, la femme enceinte ne doit pas travailler de nuit, soit entre 21 h et 6 h du matin. Elle ne doit pas être exposée à des risques comme la manipulation de produits chimiques toxiques ou le port de charges lourdes.

Si aucun poste temporaire d’affectation n’est disponible, la femme enceinte est dispensée de travail tout en percevant normalement son salaire.

Les limites du licenciement  de la femme enceinte

Le fait d’être enceinte ne permet pas à l’entreprise de licencier sa salariée. Elle ne peut pas être licenciée durant le congé de maternité et les 4 semaines suivant la reprise du travail.

Toutefois, le licenciement demeure possible pour une faute grave professionnelle. C’est aussi le cas si le contrat de travail est impossible à maintenir du fait d’un évènement dissociable de la grossesse.

Le congé maternité en question

La durée légale repose sur le nombre d’enfants nés et à venir. Le premier bébé nécessite 16 semaines, soit 6 avant et 10 après l’accouchement.

Il s’agit de congés modulables. Selon  le médecin, 2 semaines de rallonge maximum sont possibles avant ou après la naissance.

Néanmoins, la baisse de la durée de congé maternité ne peut excéder 2 semaines. A partir du 3ème enfant, le congé maternité est de 26 semaines.

Il est de 34 semaines s’il s’agit de jumeaux. Tous les trimestres du congé maternité sont pris en compte pour le calcul de la retraite.

16 semaines sont requises pour les travailleuses indépendantes et les agricultrices ainsi que les fonctionnaires.

Les aides pour la garde d’enfant

Les aides sont liées aux ressources. Au moment de l’inscription à la crèche, il faut inclure les demandes d’aides pour le mode de garde.

Des réductions d’impôt sont possibles si vous avez recours à une assistante maternelle, à la garde partagée avec d’autres parents. Le congé parental est d’un an pour les 2 parents.

Sinon, il est de 6 mois pour la mère ou le père. Retrouvez d’autres conseils ici.

Crédit Photo : grazia.fr & tidou.e-monsite.com