Diffusé par les média depuis peu, le burn-out parental atteint parfois certains patients. Je vous dévoile l’essentiel à savoir sur cette affection.

A propos du burn-out parental

Ce symptôme peut survenir dans les trois premières années de vie de bébé. En fait, il découle du décalage important entre le fantasme parental avant la naissance de bébé et la réalité au quotidien.

Concrètement, cela se traduit par la découverte des sollicitations continues, des nuits sans sommeil, d’une fatigue persistante. Les parents ressentent un sentiment de perte d’appartenance et de liberté.

Ce phénomène ne doit pas être confondu avec la dépression post-partum qui peut avoir lieu juste après la naissance. Cette dernière résulte d’une chute des hormones.

Les principaux symptômes

D’après la psychanalyste Liliane Holstein qui a écrit le livre «  le burn-out parental », les couples peuvent ressentir ensemble ou indépendamment les divers symptômes. Cela peut se traduire par une fatigue envahissante qui réduit la réflexion, la prise de recul.

Le parent peut se sentir réduit à un robot effectuant des tâches quotidiennes aux gestes automatiques. Les symptômes peuvent être caractérisés par des douleurs diffuses, des douleurs bien localisées, des troubles alimentaires, des troubles du sommeil.

Les parents atteins par le burn-out

Pour l’heure, il n’existe pas de profil type. Il faut également observer ce type de burn-out chez les parents avec un ado en pleine crise.

Chez les mamans, la plupart affichent de grandes exigences perfectionnistes.

 Elles s’astreignent à des obligations excessives. Elles sont obsédées par la mise en place d’une éducation parfaite.

Les jeunes enfants sont soumis à la pratique de multiples activités. Paradoxalement, elles satisfont leurs exigences les plus fantaisistes.

D’autres parents subissent la routine, les pressions enfantines, la pression au travail. Face à une vie stressante, la pression professionnelle est un vrai rouleau compresseur.

La peur de perdre son emploi favorise une forme de tension permanente. L’insécurité s’installe ainsi que la perte de confiance en soi.

Le cas des familles monoparentales

Le burn-out parental est encore plus élevé pour un parent qui élève sa progéniture en solo. Ils ne peuvent souvent compter que sur eux-mêmes car les grands parents ne vivent pas toujours à proximité.

Par ailleurs, une baby-sitter est coûteuse. Sans recours, un parent en solo subit en silence ce burn-out.

Résigné, il doit pourtant en parler pour sortir de l’isolement et d’une culpabilité continuelle.  Il convient de ralentir le rythme en mettant en place des programmes simples avec les enfants.

N’hésitez pas à faire garder les enfants grâce aux associations de parents bénévoles afin de profiter de conseils et de faire des sorties sans pression externe.

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Crédit Photo : parents.fr & qare.fr