Les grossesses tardives engendrent encore des moqueries pleines de suffisances actuellement. Je vous invite à lire plusieurs témoignages concernant cette attitude révoltante.

Le cas des mères tardives avec de grands enfants

Les préjugés peuvent provenir de l’entourage proche. Christine âgée de 55 ans a accouché de jumeaux tout en ayant deux grands enfants de 25 et 27 ans.

Elle a compensé une vie professionnelle très engagée dans la restauration. A l’époque, les nounous et son mari s’occupaient de ses enfants.

Sa fille est particulièrement agressive et traite sa mère d’irresponsable. En effet, Christine a fait une FIV dans une clinique Ukrainienne en raison des difficultés en France.

En fait, sa fille la jalouse car elle éprouve elle-même des difficultés à avoir un bébé. Depuis, elle tente une PMA dans la même clinique que sa mère.

L’attitude peu amène des médecins

Les parturientes  âgées sont fraichement accueillies par le milieu médical. Elles sont même traitées avec beaucoup d’hostilité via le mépris, la culpabilisation.

Des fois, elles sont traitées de folles selon Brigitte juriste dans le secteur bancaire. Selon elle, avoir un bébé à plus de 50 ans est mieux accepté chez une femme célèbre et puissante que chez Madame tout le Monde.

Les faits les plus marquants au quotidien

Christine fait plus jeune que son âge. Elle dissimule ses 55 ans et n’avoue que 45 ans quand on insiste pour connaître son âge.

Parfois, elle dit qu’elle a adopté ses vrais jumeaux pour avoir la paix. Quant à Brigitte, elle est exclue des échanges avec les mamans plus jeunes.

Ces dernières sont moqueuses, face à sa maternité tardive. Parfois, on la prend pour la grand-mère de sa fille de 8 ans.

Le regard de Geneviève Delaisi de Parseval

Elle est l’auteure de l’ouvrage « Voyage au pays des infertiles », 9 mois dans la vie d’un psy. J’affirme que les mères de plus de 50 ans doivent éprouver un réel sentiment de puissance et de fierté.

La médecine leur permet de profiter du don d’ovocytes. Néanmoins, la FIV est impossible en France.

L’opération à l’étranger comme en Espagne ou en Ukraine coûte extrêmement cher. Actuellement, la possibilité légale de conserver ses propres ovocytes est une option via un centre médicalement assisté.

L’avancée chez plusieurs obstétriciens

Leur regard est devenu moins critique avec le don d’ovocytes. En fait, une grossesse bien suivie est le secret de réussite à 50 ans et plus.

Les actrices mamans tardives comme Halle Berry ainsi que les célébrités comme Adriana Karembeu apportent un regard plus humain. A l’ère où les LGBT sont mieux acceptés, pourquoi tirer à boulets rouges sur les mamans tardives ?

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Crédit Photo : materniteam.fr & pourquoidocteur.fr