Je vais traiter du cas des futures mères qui envisagent d’avoir un bébé. Elles doivent à être très prudentes car un médicament n’est jamais anodin.

La consultation préalable

En prévision d’une grossesse, il faut informer le médecin ou la sage-femme du projet. C’est encore plus indispensable lors du suivi d’un traitement chronique.

Il s’agit d’une consultation de type mise au point sur l’état de santé. Il convient de prendre connaissance des médicaments pris avec ou sans ordonnance.

Le traitement doit être adapté à la grossesse. Il faut prêter attention à certains médicaments qui peuvent causer des dommages directs ou tardifs sur le bébé.

Cela peut inclure des malformations ou des troubles cognitifs.

Le rôle de l’ANSM

L’ANSM est un Organisme français qui permet l’accès aux produits de santé. Cet organe assure leur sécurité durant leur cycle de vie.

Une cellule d’experts se charge de l’évaluation et de la surveillance des risques rattachés à l’exposition aux médicaments. Cela inclut la grossesse, l’allaitement ainsi que la fertilité.

L’objectif de l’ANSM est de garantir que les médicaments pris par une femme ne constituent pas de risque pour la mère ou l’enfant à venir. Le maître mot de l’ANSM est « Enceinte, les médicaments, c’est pas n’importe comment ! »

L’exemple de l’ibuprofène

Habituellement, l’ibuprofène est efficace en cas de douleurs. Malheureusement, il ne peut pas être pris durant le second trimestre.

En effet, il favorise les contractions et les saignements, au même titre que l’aspirine.

Les médicaments à éviter selon les périodes

Le 1er trimestre est le plus sujet aux risques de malformation. En effet, c’est la période d’ébauche des organes.

Dans ce cas, il faut proscrire les anticoagulants, les antiépileptiques, les anti-tumoraux. Les traitements contre les affections cardiaques et digestives sont interdits. Idem pour les immunosuppresseurs, les rétinoïdes, la thalidomide et le Vitamine A.

Le cas des deux derniers trimestres

Le 2ème trimestre est risqué pour le développement du bébé et la maturation des organes. Les antibiotiques, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les antithyroïdiens, les béta-bloquants ainsi que les antidépresseurs sont à éviter.

Quant au 3ème trimestre, les risques de retard de croissance sont présents. Il faut également intégrer les risques liés à l’accouchement.

Il faut principalement éviter les beta-mimétiques ainsi que l’aspirine et l’ibuprofène. Les médicaments autorisés sont le paracétamol, quelques antibiotiques et corticoïdes.

Dans tous les cas, quel que soit le médicament pris de façon temporaire ou à long terme, il est toujours conseillé de bien lire la notice.

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Crédit Photo : mpedia.fr & enfant.com